Cas cliniques

Florilège de calculs…

Pour mettre en film notre article paru dans la Revue Médicale (https://www.revmed.ch/RMS/2018/RMS-N-592/L-echographie-comme-prolongement-de-l-examen-clinique-du-praticien) voici quelques exemples vus récemment aux urgences.

Les reins sont visualisés préférentiellement avec la sonde convexe basses fréquences latéralement dans le sens des côtes, le patient en décubitus dorsal. Vue longitudinale :

et transverse:

Le 1er cas, avec une dilatation calicielle assez évidente en coupe longitudinale

On recherche alors un jet urétéral en visualisant la vessie en coupe transverse et voici ce que l’on voit :

La couleur correspond à un artefact de scintillement ou twinckling des anglo-saxons typique d’un calcul localisé ici à la jonction uretero-vesicale. Vous en doutez ? Voici avec en vidéo le jet urétéral permettant d’affirmer que ce calcul n’est pas entièrement obstructif:

Un deuxième cas pas très différent si ce n’est le côté…

 

Et un troisième

Avec la vessie en vue transverse

et longitudinale légèrement latéralisé sur le droite:

Si le jet ureteral n’est pas visible du premier coup, faites boire 2-3 verres au patient et recommencez. La plupart de ces cas n’ont pas eu besoin de scanner car la dilatation calicielle était modérée, le calcul bien visualisé et non obstructif. Tous l’ont expulsé dans la semaine avec un suivi régulier yc échographique jusqu’à expulsion.

Alors prêt pour la prochaine douleur du flanc ?

 

 

 

2 réponses »

    • Bonjour, idéalement oui car cela permet de voir le jet urétéral et renforce la sensibilité de visualisation du calcul. Si votre échographe ne dispose pas de doppler, la visualisation ou non de la dilatation pyelocalicielle oriente déjà en urgence.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.