Combien de patients (adressés aux urgences pour colique néphrétique) passent immédiatement par la case ” uro scanner ” ? La plupart , hélas …
Certains patients sont même irradiés plusieurs fois par an !
Pression des urologues ? Peur de passer à côté d’un diagnostic différentiel ? Méconnaissance de l’échographie au lit du malade ?
La polémique est relancée depuis la parution d’un article sur le New England !
Selon l’auteur qui se base sur une étude multicentrique colligeant près de 3000 dossiers , il vaut mieux pratiquer d’abord une échographie !
” Initial ultrasonography was associated with lower cumulative radiation exposure than initial CT, without significant differences in high-risk diagnoses with complications, serious adverse events, pain scores, return emergency department visits, or hospitalizations ”
Pour illustrer cet article , je vous présente mon dernier examen réalisé .
Il suffit de 30 secondes montre en main pour réaliser ce type d’examen et plus de temps pour mettre en marche mon échographe et saisir le nom du patient sur l’écran .
Soyez écho-convaincu !
Catégories :Cas cliniques, Discussion et controverses, Urologie
L’échographie de la région lombaire dans la colique néphrétique est facile dans sa réalisation et ses objectifs. Il faut se battre par ailleurs avec tous les intervenants pour avoir des patients vessie pleine ce qui permet de voir les microlithiques juxtavesicales parfois mieux qu’au scanner (1 cas).
Point important, ce type d’échographie payé 56€ permet par sa facilité et fréquence de réalisation de payer à elle seule un appareil d’échographie pour un Service d’urgences !
Laissez le scanner aux radiologues mais appropriez vous l’échographie au lit du patient +++