Cas cliniques

Le miracle de la VNI ? ou celui de l’écho ?

Tableau de Flash OAP , pris en charge par le SMUR …

69 ans , Atcd de BPCO .  Détresse respiratoire brutale avec frein expiratoire et crépitants fins des bases  , hypoxie majeure , sueur , Fa rapide , HD conservée .

ECHO PULMONAIRE AVANT VNI ( 9 h 30 )                                                     APRES VNI ( 12 h )

 

OAP-avant---après

 

A gauche  : syndrome interstitiel avec multiples ligne B visibles sur tous les espaces inter costaux dans les 2 champs pulmonaires

A droite : ligne pleurale normale

 

Le BNP arrivera après la bataille….normal !

Ph à l’admission 7.2 , PCO2 : 60 mm hg , PO2 200 mm hg , Bicar 22

L’avantage de l’écho pulmonaire dans l’OAP est énorme et bien détaillé dans la bibliographie qui sera mise en post prochainement…

  • son accessibilité immédiate dans une SAUV en 2015
  • sa rapidité de mise en œuvre
  • son innocuité totale
  • la possibilité de réitérer l’examen à l’infini
  • la possibilité de suivre l’évolution “en temps réel” au lit du malade
  • son prix est dérisoire
  • son apprentissage est  rapide
  • excellente détection de l’OAP
  • l’absence de fusée pleurale élimine un OAP (VPN 100 %)
  • la présence d’au moins 3 fusées pleurales dans chaque espace inter costal  traduit avec une très forte sensibilité un syndrome interstitiel
  • Outil parfait lorsqu’il s’agit de faire la part des choses entre une dyspnée cardiaque et une dyspnée pulmonaire …

Les faux positifs sont représentés par les infections pulmonaires ,  les fibroses pulmonaires  (ces contextes sont bien sûr fortement évoqués à l’interrogatoire )

 

 

 

 

 

 

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