Mon dieu, quelle grosse jambe… J’hésite entre faire une IRM, une électrophorése des protéines et un EEG. Que faire ???
Ah non, j’ai récupéré mon échographe ! Pas de prise de tête, je vais mettre la sonde là où est le problème ! (comme d’habitude en fait…) 🙂
La technique est assez simple, les points fémoraux et poplités visualisés, je comprime les vaisseaux avec la sonde. La veine non thrombosée se collabe, la veine thrombosée ne se comprime pas. La lumière des vaisseaux est habituellement anéchogène. Le thrombus n’est pas toujours visualisé, donc il ne faut pas s’attendre à avoir systématiquement une zone échogène intra lumiale! En revanche, quand le caillot vieillit, il devient plus échogène.
L’utilisation du doppler permet de sensibiliser l’examen, de mieux repérer les vaisseaux (est-ce l’artère ou la veine ?) et de pratiquer une manoeuvre du retour veineux. En l’absence de flux doppler dans le vaisseau lors de la manoeuvre, la phlébite est fortement probable… Enfin, le flux doppler peut mouler le caillot et donc renforcer le contraste de la zone thrombosée.
Veine fémorale superficielle droite
En coupe longitudinale, on voit également le caillot dans la lumière fémorale:
Comparatif avec le côté supposé sain (côté gauche ici) ->
la veine fémorale (codage doppler rouge à gauche) disparaît : il n’y a pas de phlébite ici.
Veine poplité droite
La veine poplité est également thrombosée !
Vidéo de la manoeuvre de compression veineuse
Catégories :Doppler et vasculaire